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mardi 31 janvier 2012

Restaurant Au Pied de Cochon Paris Ier


Depuis que j'ai préparé la recette du pied de cochon je m'étais promis d'aller un jour au fameux restaurant du même nom à Paris à l'endroit où se trouvaient les Halles. C'est une brasserie où il faut aller au moins une fois dans sa vie. Depuis son ouverture en 1947 ce restaurant n'a jamais fermé un seul jour, il est ouvert 7/7 jour 24/24 heures toute l'année. On y sert 85.000 pieds de cochons par an.  Le cadre est joli et le service est parfait. Ce n'est pas bon marché.



J'avais déjà étudié leur carte sur leur site internet, donc je n'avais plus à réfléchir. Mon choix était fait.


Je voulais absolument en entrée une soupe à l'oignon, car cela me rappelait un séjour à Paris avec mon amie du lycée Hanky. Avec des amis parisiens nous avions marché pendant des heures à Paris et au milieu de la nuit nous avons visité les Halles. C'est là où j'ai mangé pour la première fois de ma vie une vraie soupe à l'oignon. 


Mon fils avait opté pour le plat du jour :


Le plat du jour
Je n'ai pas commandé le pied de cochon, car je craignais qu'il n'y avait pas grand chose à manger, alors j'ai opté pour le jarret de porc braisé aux épices et à la bière.


Je suppose qu'ils préparent ce plat à partir du porc demi-sel, c'était trop salé à mon goût. Ou alors le cuisinier a été un peu trop large avec le sel. J'aurais peut-être dû le signaler. Je trouvais même leur soupe à l'oignon salée, pourtant j'aime bien saler les plats. Dommage.
Avec le café on vous sert deux petis cochons mignons en méringue.


J'ai vu à la sortie du restaurant qu'ils vendent le service de table du restaurant et même un livre de cuisine avec leurs fameuses recettes de cochon. Je l'aurais bien acheté, je me suis retenue...

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Balade à Paris janvier 2012 - Cour Damoye XIe

La Bastille
Le livre "Quatre saisons à Paris" de Valérie Lagarde-Nicoly avec des photos de Hervé Hughes classe les visites de Paris par saisons. L'endroit secret que je veux visiter se trouve dans le chapitre "printemps", mais rien ne m'empêche d'aller à sa recherche en hiver, pour y retourner au printemps. En sortant de ma balade dans le Marais je dois me diriger vers la Place de la Bastille. Il semblerait donc qu'à cette place pleine de circulation et de bruit on ait accès à une cour paisible bien cachée. Il me faut absolument découvrir cet endroit. Je l'avais localisée sur le plan de Paris, donc pas de secret pour moi, je devais y arriver tout droit. 
J'ai fait le tour de la Place sur laquelle débouchent une douzaine de boulevards, avenues et rues et je n'arrive pas à trouver la fameuse cour. Le livre disait qu'elle était bien dissimulée, mais bon, je ne suis quand-même pas aveugle. Je reprends le plan, je me tourne plusieurs fois pour mieux m'orienter et je reviens sur mes pas. Je ne comprends pas, je suis déjà passée par là, je n'ai pas vu de cour. J'y retourne quand même et puis voilà ma cour ! Je l'ai trouvée ! En effet, elle est  vraiment dissimulé entre deux terrasses de café.
Cour Damoye
Je n'ose pas trop m'avancer, j'ai l'impression d'être  une intruse. J'entre dans un endroit privé et je crains d'être chassée. Je n'ai quand même pas fait le détour pour rien et d'un pas décidé j'avance franchement. 

Cour Damoye
Et voilà la magie de Paris : A deux pas de cette Place de la Bastille bruyante on se retrouve dans un havre de paix qu'on n'aurait jamais imaginé.
Cour Damoye
Cette rue privée est composée d'ateliers d'artisans mais je n'aperçois pas beaucoup d'activité. Il est midi, ceci explique peut-être cela.



Qui croirait qu'on est à 100 mètres de la Place de la Bastille ?


Satisfaite d'avoir trouvé la cour et d'avoir pu faire quelques photos, je me dépêche direction les Halles pour aller déjeuner avec mon fils dans un restaurant très renommé ! En route.

Balade à Paris janvier 2012 - Le Marais

Rue des Rosiers
Cette fois-ci je n'ai pas choisi parmi les 16 itinéraires de charme dans les anciens faubourgs de la capitale, car j'avais envie de revisiter le Marais dans le 4e arrondissement de Paris. Il y a quelques années j'y avais loué un petit appartement pour quelques jours et je m'étais plu beaucoup dans ce quartier. On se croit dans un village. En sortant du métro je tombe par hasard sur la librairie italienne La Tour de Babel. J'y avais commandé récemment par téléphone des livres pour mes cours d'italien et j'avais l'intention d'y faire un tour quand je serais à Paris, mais finalement je n'avais pas d'inspiration et je ne suis même pas entrée.



Dans la Rue des Rosiers on trouve une multitude de petits magasins juifs d'alimentation : traiteurs, charcutiers, patissiers. Et bien sûr les restaurants de fallafels, il y en a plusieurs dans le quartier. La prochaine fois il faudra absolument que je goûte cette spécialité culinaire. Il semblerait qu'il y ait une concurrence farouche entre les restaurants de fallafels du quartier.




Encore une restaurant de fallafels Chez Marianne
Eglise Notre Dame des Blancs Manteaux

En effet, il fallait bien se couvrir ce jour là, il faisait froid


Bibliothèque historique de la Ville de Paris dans la Rue Pavée

Place des Vosges
Ma balade dans le Marais se termine à la Place des Vosges, endroit huppé de Paris où habitent des hommes politiques (Dominique Strauss Kahn, Jack Lang) et des artistes (Annie Girardot avant son hospitalisation).




Je quitte le 4e en traversant le Boulevard Beaumarchais pour me rendre à un endroit très secret dans le 11e. Suivez-moi.

lundi 30 janvier 2012

Restaurant Le Vieux Belleville à Paris XXe


Mon fils m'avait conseillé ce restaurant dans le 20e et comme ma balade à Ménilmontant passait par la rue des Envierges et que je commençais à avoir faim après cette longue balade dans le froid je n'ai pas hésité à franchir la porte. 

Il n'y avait pas beaucoup de monde, juste quelques habitués, mais le cadre était sympa et le menu pas mal du tout pour le prix.  

J'ai commandé un menu de 11.50 € avec en entrée une salade au chèvre et aux asperges vertes et comme plat de résistance un steak de thon au beurre blanc avec des tagliatelles. J'ai bien aimé la saucière de vinaigrette qui passait d'une table à l'autre.

La Salade de chèvre et asperges vertes

Steak de thon au beurre blanc et tagliatelles



En discutant avec le patron (l'homme à lunettes sur la photo) il me conseillait de revenir le jeudi soir car il y aurait une soirée musette. "Vous allez voir Madame, on arrive même à faire chanter les clients".

Il fallait du courage pour sortir le soir avec le froid qu'il faisait, d'autant plus que je n'aime pas trop sortir le soir à Paris, mais je n'ai pas regretté. Quand je suis arrivée le patron m'a tout de suite reconnue : "Ah, vous êtes venue, installez-vous à cette table". 

Sur chaque table un joli petit livre avec les textes des chansons populaires : Riton La Manivelle, chansons à moustaches. La salle du restaurant était bien remplie. Deux longues tables avec des groupes de jeunes gens et à côté de moi une table avec 4 Brésiliens.
Riton est chanteur public et s'accompagne de son orgue de barbarie. Il pose un carton avec un chiffre sur son pupitre et commence à chanter. Le chiffre correspond à la page du livre où vous pouvez retrouver le texte de la chanson qu'il a sélectionnée.

Le patron du restaurant n'avait pas menti : Les clients ont chanté. Mais je m'attendais à trouver surtout des gens du troisième âge qui chanteraient avec nostalgie les anciennes chansons populaires. Pas du tout ! Je n'ai vu aucun petit vieux et les jeunes gens connaissaient toutes les chansons et n'avaient même pas besoin de lire les textes dans le bouquin pour chanter à tue tête.
Cela vaut la peine de regarder mes vidéos de médiocre qualité ci-dessous pour découvrir l'ambiance du  restaurant.



En feuilletant le livre les Brésiliens à côté de moi ont trouvé la chanson "Hasta Siempre" à la page 57 et ils ont demandé à Riton de la chanter. Je me demande vraiment ce que faisait cette chanson cubaine en hommage à Che Guevara parmi toutes les chansons françaises. Je crains que la danseuse n'accompagne pas toujours le chanteur public. J'ai plutôt l'impression qu'elle est une cliente du bar, mais elle a mis de l'ambiance! J'ai passé une excellente soirée.


Pour une soirée originale au restaurant à Paris je recommande chaleureusement Le Vieux Belleville. Il faut tenir compte de prix plus élevés les soirées musette par rapport aux prix pratiqués à midi. J'ai été tellement impressionnée par l'ambiance que j'ai complètement oublié de prendre des photos du repas.

Pour voir une autre soirée au Vieux Belleville cliquez ici

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Balade à Paris janvier 2012 - Ménilmontant





Quand je vais à Paris je choisis chaque fois un quartier à visiter. Cette fois-ci mon séjour m'a permis de faire plusieurs promenades et je me suis inspirée du livre "Promenades dans les villages de Paris" de Dominique Lesbros. Ce livre comprend 16 itinéraires de charme dans les anciens faubourgs de la capitale. Pour la première promenade j'ai choisi Ménilmontant et j'ai décidé de suivre le parcours à la lettre.

J'ai pris donc le métro jusqu'à Saint Fargeau et de là j'ai fait le parcours à pied jusqu'à la station métro Ménilmontant en empruntant des petites ruelles et des cours que je n'aurais jamais devinés si je n'avais pas le livre comme guide. Je ne regrette pas d'avoir choisi ces promenades, car j'ai trouvé exactement ce que j'avais envie de visiter.

Rue Saint Fargeau

J'ai descendu la rue Ménilmontant et traversé le square des Saint-Simoniens.


Rue Taclet

Rue Taclet


Cité de l'Ermitage


Impasse Louis Robert



Potager des enfants du quartier

La Villa de l'Ermitage
Dans la Villa de l'Ermitage on se croit vraiment dans un petit village dans la France profonde, pourtant on est en plein Paris. Des volets mauves, des pots de plantes de toutes les couleurs, un potager créé par les enfants du quartier. J'allais faire demi tour car je pensais me trouver dans une impasse, mais le guide m'indiquait qu'après un virage j'allais tomber sur la cité Leroy.
Cité Leroy

Rue des Cascades

Rue des Cascades

Vitrines de toutes les couleurs dans la Rue des Cascades

Restaurant typiquement Parisien dans la Rue des Envierges
J'ai terminé ma balade pour déjeuner au Le Vieux Belleville; ce restaurant m'avait été recommandé par mon fils. Il ne s'est pas trompé, il connaît mes goûts. Je suis même retourné une deuxième fois à ce restaurant le jeudi soir pour assister à une soirée musette. Je consacrerai un post spécial aux restaurants que j'ai aimés à Paris.

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