Mercredi 23 septembre 2015 journée
Aujourd'hui nous visitons la ville en compagnie de notre jeune guide Laura Cesarini, historienne de l'art.
Aujourd'hui nous visitons la ville en compagnie de notre jeune guide Laura Cesarini, historienne de l'art.
Pas loin de notre hôtel se trouve un des immeubles de la période fasciste dont Naples est riche : La Regieposte.
Chiesa del Gesù Nuovo |
Je n'ai pas l'habitude de donner ici la description des églises que nous avons visitées, je ne suis pas historienne de l'art, et ce n'est pas l'objet de mon blog. Vous trouverez facilement sur internet toutes les informations utiles sur les monuments.
Je regarde autour de moi pour voir si j'ai la chance de trouver des oeuvres de l'artiste français Žilda à Naples, mais je tombe sur des graffitis d'autres artistes.
Je regarde autour de moi pour voir si j'ai la chance de trouver des oeuvres de l'artiste français Žilda à Naples, mais je tombe sur des graffitis d'autres artistes.
Quand j'ai interrogé notre guide elle m'a annoncé qu'elle connaissait les oeuvres de Žilda et elle croyait se souvenir qu'il y en ait une à Santa Chiara, où nous nous rendons.
Et voilà j'ai la surprise de découvrir un endroit que j'ai reconnu tout de suite à Santa Chiara (voir mon article sur Santa Chiara de 2014) : le mur et l'arbre où Žilda avait apposé dans le passé un de ses dessins. Lors de notre visite le dessin avait hélas déjà disparu.
Mais ci-dessous l'oeuvre de cet artiste français à Santa Chiara avant qu'elle ait disparu par la pluie et le vent.
C'est un artiste qui dessine sur du papier répliquant les grandes oeuvres classiques pour donner à ces lieux une nouvelle âme, une nouvelle émotion...
Une des villes où il a affiché beaucoup de ses dessins est Naples. Il ne s'agit donc pas de graffitis. Avec par conséquent l'inconvénient (d'après moi) d'une vie éphémère de ses oeuvres. Quand je lui ai posé la question si cela ne le frustrait pas voici ce qu'il m'a répondu :
Ciao Clémentine,
merci pour ton enthousiasme. tu m'excuseras, je ne suis pas en mesure de te dire précisément quelles peintures peuvent bien résister au temps et à l'hiver napolitain... je peux te dire que "Meditation" dans l'église de la Scorziata existe toujours mais n'est plus "observable" depuis les grilles depuis qu'une haute plaque de métal bouche l'entrée.non, aucune "frustrations" concernant la vie très brève de mes installations. ce qui compte pour moi, c'est qu'elles puissent prolonger leur existence dans le souvenir et l'imaginaire des gens.mais d'ici l'automne je retournerai à Naples avec de nouveaux travaux...pour l'heure, je retrouve ma Bretagne natale ;)voilà, j'espère avoir répondu à tes questions.bonne journée à toi.Žilda
Si cet artiste vous intrigue alors regardez ce reportage diffusé sur Arte :
Ou ci-dessous celui sur ses peintures à Rome représentant des images des films de Pasolini.
Je n'ai pas eu la chance d'en voir "en vrai" ni à Rome ni à Naples.
Nous partons visiter il Palazzo Venezia, et notamment ses jardins. Une de nos co-voyageuses nous fait le plaisir de jouer un morceau de piano.
Nous continuons notre balade jusqu'au Largo Corpo di Napoli où se trouve la statue Dio Nilo.
Dio Nilo |
Ainsi, au 15ème siècle, en l'absence de la tête qui avait disparu, on la pris pour un personnage féminin, allaitant des putti (petits enfants), symbole de la ville nourricière : de là provient l'appellation "Corpo di Napoli" - Corps de Naples -, également donnée parfois à la statue et à la petite place où elle est aujourd'hui située.
Ces perruches sont capables de tirer les numéros gagnants du loto ! En échange d'une cigarette ce jeune homme demande à ses oiseaux de me donner les bons numéros. Sauf que je n'ai pas joué.
Nous avons bien sûr fait un tour dans la rue des crèches, la Via Gregorio Armeno, mais j'en ai déjà parlé l'année dernière ici.
Chiachierare davanti alla bottega |
Le plus étonnant et remarquable est le sous-sol de l'église, où se pratique encore le fameux culte des âmes au purgatoire, rite populaire fortement ancré à Naples. Ici, les crânes sont vénérés : placés dans de confortables niches, parfois sur des oreillers, les Napolitains attendent qu'ils produisent leurs miracles. Les âmes des morts en attente du paradis dans la tradition napolitaine affectent l'existence et sont considérées comme des êtres bienveillants qu'il faut honorer et respecter et vers lesquels on se tourne pour demander de l'aide ou une faveur.
Le crâne de Lucia est en particulier réputé pour intercéder en faveur d'un mariage ou d'une naissance.
Photo du crâne de Lucia trouvée sur internet |
Si un jour je retourne à Naples je visiterai sans faute le sous-sol de cette église.
Nous poursuivons notre balade avec la visite du Duomo di Napoli qu'on appelle aussi Duomo San Gennaro, le patron de la ville de Naples. Dans cette cathédrale chaque année lors de la fête du patron des Napolitains un miracle se produit : le sang de San Gennaro contenu dans un reliquaire se liquéfie ! En 2015 le sang ne s’est liquéfié qu'à moitié en présence du Pape François. « Il semble que le saint ne nous aime qu’à moitié », a toutefois plaisanté le Pape, avec son sens de l’humour habituel.
Duomo San Gennaro |
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Merci Clémentine .
RépondreSupprimerC'est toujours aussi agréable à regarder et à lire tes chroniques.Bonne journée et au plaisir . MICHEL DELEMME .
Avec moi tu voyages gratuitement !
SupprimerMagnifique reportage, à quand le prochain voyage... Je m'y invite.
RépondreSupprimerMerci Clementine.
Nassima
Le prochain voyage sera probablement au Vietnam !
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerAuriez-vous svp les coordonnées de Laura Cesarini. Je dois me rendre à Naples en septembre prochain.
Cordialement
Lionel
Voici son adresse e mail :
Supprimercesarini_laura09@libero.it