dimanche 30 mai 2021

Voyage en Egypte - Assouan


10 mai 2006 après-midi


D'Abou Simbel nous sommes partis en bus environ 300 km en direction du nord vers Assouan avec une halte au Lac Nasser (Lac de Nubie), créé à l'issue de la construction du haut barrage d'Assouan.
 
Sur ces 2 photos le fameux Hôtel Old Cataract à Assouan qu'on a pu voir dans "Mort sur le Nil" d'après le roman d'Agatha Christie et où a démarré le film et où les protagonistes de ce film policier étaient logés. Hélas, je n'étais pas logée dans cet hôtel, mais dans celui juste à côté. 


De ma chambre j'avais quand-même vue sur le Old Cataract et sur le Nil. 

La vue de ma chambre sur le Nil

En fin d'après-midi je suis allée faire un tour dans le souk, mais je suis repartie aussitôt. Une femme qui s'y promène seule et qui est manifestement une touriste attire l'attention de tous les commerçants qui ne vous laissent pas tranquille. Dès que je voulais regarder un article on m'attirait dans leur boutique pour vanter les mérites de leurs marchandises, et on ne me laissait pas regarder tranquillement.   Cela m'a tellement énervée que j'ai fait demi tour en montrant bien mon mécontentement. Certains m'ont rappelée en me promettant de me laisser tranquille, mais trop tard. Je peux être têtue et je voulais leur faire comprendre qu'ils avaient perdu une cliente potentielle.

A la sortie du souk je suis tombée sur un couple de co-voyageurs à qui j'ai raconté mes déboires et ils m'ont suggéré qu'on y retourne tous les trois ensemble et j'ai accepté avec plaisir leur proposition.

J'avais déjà vu dans une boutique des articles que j'avais envie d'acheter et tous les 3 nous y sommes rentrés. Ce qui avait attiré mon regard c'était le panneau écrit en néerlandais affiché à l'extérieur : "Goedkoper dan de Hema" ce qui veut dire Moins cher que le Hema; Hema étant une chaîne néerlandaise de magasins  à prix bas. En discutant avec le jeune patron il m'a même dit quelques phrases en Néerlandais. Il m'a expliqué qu'il avait travaillé aux Pays-Bas et avec ses économies il a pu créer son commerce en Egypte.


J'avais vu les mugs ci-dessous dans sa vitrine, mais le jeune marchand m'a prise pour une Rothschild néerlandaise et il a demandé un prix exorbitant, même pour nos critères en France. Il m'a fallu un temps fou de négociation pour obtenir un prix raisonnable qui correspondait à environ 50% du prix de départ.  Le couple qui m'accompagnait en a profité pour acheter également les mêmes mugs et ils m'ont demandé si pour leurs prochains achats je voulais bien les accompagner, ce que j'ai accepté bien sûr.

Ce n'est pas dans notre culture de négocier les prix pour ce genre d'articles et je n'arrive pas à m'y habituer. Quelle perte de temps ! Mais le commerçant estime que cela fait partie de son travail, c'est sa fierté et il faut lui laisser avoir le dernier mot. Je suis sûre que je ne l'ai pas "étranglé", car il nous a remercié mille fois, très content d'avoir vendu ses mugs à moitié prix. Hélas, depuis mes mugs se sont cassés et si j'en retrouvais j'en rachèterais. J'en ai ramené d'autres voyages en Chine et en Grèce et qui sont encore entiers, pourtant je m'en sers souvent.   

      



Ici les commerçants affichent "Pas de harcèlement" et en allemand : "Regardez tranquillement, nous ne vous dérangerons pas". Je n'ai pas testé.


J'aime observer les gens, je crois que je les préfère même aux pyramides ...😇 Dans les pays arabes certains croyants ne veulent pas être pris en photo et je respecte bien sûr leur religion. Je dois dire que c'est plutôt rare qu'on m'ait refusé une photo.

La boutique d'un couturier


Si le backgammon n’a pas été inventé en Égypte, c’est tout comme. Celui qui aujourd’hui porte le nom de « taoula » en arabe est le plus populaire des jeux de table


Des épices partout 


Je passe devant une mosquée et l'imam et son père m'invitent d'entrer pour visiter. "Pas la peine d'enlever les chaussures, Madame". 

L'imam, son père et son fils

Je suis un peu mal à l'aise, on me dit que je peux pendre des photos, même des personnes qui prient ou qui dorment parterre. J'ai des photos, mais je n'aime pas les publier ici. On m'a forcé un peu la main et après coup j'ai compris que le but final était de récolter un généreux pourboire. L'imam a même insisté lourdement pour que je visite sa boutique de fringues de l'autre côté de la rue. Je me suis éloignée rapidement car je n'avais pas envie de rentrer dans ce magasin de vêtements et de me faire harceler pour essayer des djellabas.

Des épices jusqu'au plafond

La Boucherie



Il fait trop chaud pour travailler



Pour retourner à l'hôtel nous avons pris un fiacre
 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos suggestions et commentaires sont les bienvenus
Pour vous aider à les publier, voici la marche à suivre :
1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessous
2) Si vous avez une adresse gmail, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante Commentaire
Sinon, vous pouvez choisir "Anonyme" et si vous le souhaitez mentionner votre nom dans le texte.
3) Vous pouvez, en cochant M'informer être assuré d'être avisé en cas d'une réponse
4) Cliquez sur Publier.

Le message sera publié après modération.



Pour imprimer l'article cliquez sur Printfriendly