Dimanche 16 mars 2009
Ce dimanche nous avions réservé le bus pour Essaouira. J'étais assez étonnée de voir monter à bord du bus un guide, mais d'après ma sœur il s'agissait bien d'une excursion avec guide. Je ne sais pas pourquoi, mais d'emblée je trouvais ce "guide" antipathique. Mais bon, l'important était que le bus nous amène à destination.
En chemin j'ai pu prendre cette photo du bus : Les arganiers produisent un fruit que les chèvres aiment bien : ils grimpent jusqu'à 9 mètres de haut pour goûter ces fruits amers, qui constituent près de 84 % de leur régime alimentaire. Selon la tradition, les hommes collectent les noix d'argan dans les excréments des chèvres, qui ne les digèrent pas. Ces noix servent ensuite à la fabrication de l'huile d'argan. Aujourd'hui, la plupart des femmes berbères sont en charge de cette activité.
Il était prévu qu'on s'arrêterait à une coopérative pour l'extraction de l'huile d'argan. La coopérative emploie exclusivement des femmes pour travailler les noix. Ces coopératives sont assez nombreuses entre Essaouira et Marrakech. Cela permet de fournir un travail rémunéré aux femmes qui obtiennent ainsi une certaine autonomie. Environ 2000 femmes travaillent dans ces coopératives.
Nous poursuivons notre route en direction d'Essaouira que j'appelle la ville bleue, car dans mon imagination toute la ville était teintée de bleu. Vous pouvez le constater en regardant mes photos.
Essaouira est une ville portuaire sur la côte atlantique. C'est un spot connu pour la planche à voile et le kite. L'ambiance diffère beaucoup de Marrakech. La ville a des couleurs fraîches blanc et bleu et semble moins poussiéreuse que Marrakech, mais j'aime les deux. Tout comme Marrakech la médina d'Essaouira est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Les pêcheurs vendent le produit de leur pêche dans le port |
Les tapis en vente sont accrochés aux façades, ainsi que des tableaux.
Un couturier |
Même sur cette photo du bleu ... |
A l'arrivée du bus nous avions déjà remarqué les petites baraques des poissonniers qui grillaient des poissons. C'est là que nous voulions manger à midi. Sauf que le guide n'était pas d'accord, il fallait sans faute qu'on vienne avec lui au restaurant qu'il avait choisi pour le groupe. Nous sommes restées sur notre position ce qui n'a pas plu du tout au guide et il nous a fustigé que nous allions nous perdre dans la ville, qu'on allait tomber malade en mangeant du poisson dans ces étals de poissonniers, etc.... Et si on s'entêtait à manger ailleurs qu'au restaurant prévu par lui on n'avait pas le droit de prendre le bus pour le retour à Marrakech ...
Nous avons très bien mangé chez les poissonniers, nous ne sommes pas tombées malades, nous ne nous sommes pas perdues, et nous avons bien pris le même bus pour retourner à Marrakech.
J'ai eu à peu près la même expérience lors d'un séjour avec deux amies à Fez. Le guide voulait à tout prix qu'on mange dans tel ou tel restaurant, qu'on achète les babouches dans tel ou tel boutique... parce qu'il touchait sans doute une commission des commerçants qu'il nous recommandait. C'est une situation désagréable et les guides finissent par se fâcher avec les touristes que nous sommes.
Bonjour Clementine,
RépondreSupprimerJ'aime le bleu, les bleu
Bien observé le bleu sur la photo du vendeur de fraises;
Le sweet,... et le vélo, le chariot, le col du passant, le tissu en bas à droite,...
Merci, bonne soirée Clementine; Ou buena serrata a voi
Pascal
Bonne réponse ! Vous avez gagné !
SupprimerCoucou Clémentine ... Très beau reportage sur un coin que je connais bien et je suis prêt à y retourner ... Bon Dimanche et à+ ...
RépondreSupprimerBonjour Michel,
SupprimerToujours le Nikon en bandoulière ? Tu organises encore des expos à Céret ?
Bon dimanche sans pluie !