vendredi 26 avril 2019

Rome - Regola

Retour à mardi matin
Mardi matin 5 mars 2019 (suite)

Nous avons traversé le Tibre et sommes arrivés dans le quartier Regola. Il est temps de faire une petite pause café au Bar Pasticceria Mariani
Pendant que tout le monde attend d'être servi, je fais un petit saut dans l'église  San Salvatore in Onda en face.





Nous tombons encore sur un streetart dont je n'ai pas réussi à trouver le nom du créateur :


Petit à petit nous nous rapprochons du Campo de' Fiori et nous croisons un petit groupe d'enfants déguisés accompagnés de leurs maîtresses. Oui, nous sommes le mardi gras et partout dans les rues les confettis parterre nous rappellent que c'est la fête du Carnaval.


Arrivés au Campo de' Fiori nous découvrons les puntarelle que nous avions mangés la veille chez Teo et que j'ai préparés ensuite depuis chez moi (la recette est ici)

Puntarelle déjà nettoyés

Puntarelle entiers

Et ici on vous donne même la recette



Des militaires surveillent le marché



Et chaque fois que je vais à Rome je jette un petit coup d’œil à cette petite placette juste à côté du marche : l'Arco degli Acetari. Et pschuuuuuuuuuuut, jetez un petit coup d’œil, mais soyez discrets, il s'agit d'une propriété privée.

La statua di Pasquino
Un de nos co-voyageurs était chargé par notre prof d'italien de commenter ce monument. Il est belge et paraît-il qu'il s'appelle Julius, Marcus Severius ! Du moins c'est avec ce nom qu'il s'est manifesté sur mon blog. Avec les belges on peut s'attendre à tout ! Ah, entre néerlandais et belges on aime bien se chahuter.

Il Pasquino est une statue en pierre parlante dont le peuple romain se servait pour y placarder des satires clandestines, de préférence contre le gouvernement et ses représentants.

Cette sculpture représente probablement un épisode de l’Iliade. Il servit pendant des années de perron jusqu’à ce que le Oliviero Carafa le dresse à son emplacement actuel, au dos de son palais et à côté de la boutique d’un cordonnier à la langue bien pendue dénommé Pasquin.

Les souverains pontifes décourageaient la liberté de parole à Rome et l’artisan rédigea des couplets satiriques qu’il accrocha à la statue, qui finit par prendre son nom. Il continua ses pamphlets et ce malgré la colère des autorités et la peine de mort qui menaçait tous ces pamphlétaires.

Ainsi depuis 1501 la statue est devenue la voix du peuple de Rome dont les messages anonymes étaient adressés aux politiques, contre le Pape et l’aristocratie.

La tradition se maintint jusqu’au XIX siècle.

On avance jusqu'à la Piazza Navona très animée.


A la Fonatine des 4 fleuves de Bernini on distingue le visage couvert d'un  des personnages. On y donne plusieurs interprétations.


Il Vicolo della Volpe

Streetart de l'artiste Mauro Pallota

Emporio alla Pace
Vers 14h30 on commence à avoir un sérieux creux à l'estomac et on commande un tramezzino pour seulement 1,70 € chez Emporio alla Pace à deux pas de la Piazza Navona.
Tramezzino 1,70 € 
Peu à peu on s'avance vers le Vatican car mon amie et moi avions réservé une visite du musée. Depuis le temps que je vais à Rome, je n'avais jamais visité le Vatican à part la basilique.
Derrière le pont on aperçoit le Vatican

Castel Sant'Angelo


Ponte Sant' Angelo

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