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vendredi 19 août 2016

Pocher un oeuf au micro-ondes


Pour pocher des oeufs j'utilisais la méthode traditionnelle en les laissant glisser délicatement dans un tourbillon d'eau frémissante. Jusqu'au jour où j'ai trouvé sur internet la méthode au micro-ondes. Par curiosité je l'ai testée à 2 reprises et cela marche !

Préparation :

Remplir un bol adapté au micro-ondes d'eau
Faire glisser l'oeuf cassé dans l'eau
Couvrir le bol
Cuire pendant 60 secondes au micro-ondes

mercredi 17 août 2016

Galice et Portugal - Lisbonne - Bairro Alto


Mardi 20 octobre 2015

Aujourd'hui nous avons quartier libre à Lisbonne et même si un repas de groupe était prévu à midi nous avons préféré faire notre propre programme avec notre propre choix de restaurant. Nous allons donc visiter le quartier Bairro Alto, le quartier qui se trouve dans les hauteurs de Lisbonne.

D'abord une petite visite à l'église São Roque, dont l'extérieur sobre contraste avec l'intérieur chargé de marbre et de dorures.
l'Eglise São Roque



Sans but précis nous nous promenons dans les rues de ce quartier populaire. Un café pris à la terrasse du Café A Brasileira, dans le passé un lieu de rencontre d'écrivains, journalistes et artistes.


Il n'y a pas une rue où ne se trouvent pas de maisons décorées de faïence bleue : les Azulejos.

Dans notre petit guide nous cherchons un restaurant pour le déjeuner et notre choix se porte sur la Cervejaria Trinidade, un ancien couvent fondé en 1294, puis racheté en 1836 par un industriel qui y a monté la première brasserie de bière au Portugal. Les salles sont décorées avec des panneaux de azulejos d'inspiration maçonnique. 

Nous avons préféré nous installer dans le patio à l'extérieur. Notre serveur porte une espèce d'habit de moine marron et si je me souviens bien on diffusait une belle musique religieuse, mais pas dérangeante du tout.


Nous y avons mangé bien, un peu cher, mais le cadre était très agréable et calme. Aucun regret. Mais je pense que le soir le restaurant doit être plein à craquer avec des touristes installés sur des bancs à de longues tables. Je vous conseille d'y aller à midi pour profiter du calme et de la disponibilité du personnel.

Nous avions toujours espoir de pouvoir assister à une soirée fado, pas prévue au programme et pour nous justement une de nos priorités. Le serveur du restaurant nous a donné quelques adresses de cafés fado où peu de touristes vont. Notre voyage n'a pas coûté cher et cela s'explique par le fait que nos hôtels se trouvaient loin des villes et les repas du soir étaient prévus à l'hôtel. Il était donc difficile de rester le soir à Lisbonne, car comment rentrer après le spectacle à l'hôtel qui se trouvait à 80 km ? Nous avons tenté de convaincre quelques co-voyageurs de prendre avec nous un taxi ou d'organiser un minibus. Mais personne ne semblait emballé. Pour ma soeur et moi c'est un grand regret et nous envisageons de retourner à Lisbonne ne serait-ce que pour vivre une soirée fado.

Le serveur du restaurant nous conseille de continuer notre balade de quelques centaines de mètres jusqu'au Belvédère de São Pedro de Alcântara, d'où l'on a une belle vue panoramique sur la ville.
Une vue du Belvédère de São Pedro de Alcântara


Terrasse au Belvédère de São Pedro de Alcântara
Ensuite nous descendons peu à peu vers la Place du Commerce où le bus nous attend pour nous ramener à l'hôtel. Nous empruntons les petites ruelles pittoresques où nous avons découvert de belles boutiques de produits de luxe.


Ah... Soirée fado manquée !


Tiens, pour la première fois pendant notre séjour au Portugal je découvre à cette terrasse cet ustensile de cuisine en cuivre : la Cataplana qui sert à préparer des plats qu'on appelle également Cataplana. La Cataplana est un particulière et unique ustensile de la cuisine portugaise, comparable à la tajine. Pour voir ma recette de Cataplana cliquez ici. 

La Cataplana
Et comment terminer mon reportage sur le Portugal sans vous montrer au moins un moulin ? J'en ai vu des dizaines, mais toujours à bord du bus. Voici une photo prise du bus prise avec le zoom. La photo n'est pas nette, mais elle mérite d'être présente sur ce blog.

Et comme d'habitude je termine mon reportage avec les achats faits dans les pays visités :
Des t-shirts pour les petits enfants, des savonnettes et du gel douche de l'Isla de la Troja (Galice), des sardines de Lisbonne, des torchons de Nazaré et une paire de chaussures achetée à un prix dérisoire et qui n'a donc pas fait long feu.

Voilà, je suis arrivée à la fin de mon reportage sur le voyage en Galice et au Portugal. Avec une envie d'y retourner pour une soirée fado et un tour de tram ligne 28 sans trop de touristes.

lundi 15 août 2016

Testu o Forno - Pommes de terre et tomates au four, recette calabrese

Quand je voyage j'aime aussi découvrir la cuisine locale et une fois rentrée à la maison je fais durer le plaisir du dépaysement en préparant des recettes de l'endroit visité. De retour de Calabre j'ai donc préparé ce "Testu o furno", une vielle recette de la "cucina povera" (la cuisine des pauvres) de Tropea que j'avais trouvée dans une documentation sur Tropea. "Testu o furnu" est un dialecte qui veut dire "Testo al forno". Le testu est un récipient en terre cuite émaillée. Il s'agit donc d'aliments cuits au four dans ce récipient.

Ingrédients :

Pommes de terre fondantes
Tomates mûres
Mollica : chapelure agrémentée de fromage râpé, câpres, origan, basilic, une gousse d'ail
huile d'olive
sel

Préparation :

Préchauffer le four à 150°
Éplucher les pommes de terre et couper en fines tranches (mandoline)
Laisser reposer les pommes de terre quelques minutes dans un peu de sel
Verser de l'huile d'olive dans le récipient en terre cuite
Poser une couche de pommes de terre au fond du plat
Alterner les couches de pommes de terre avec les tranches de tomates
Saupoudrer avec la chapelure hachée avec les ingrédients indiqués
Verser un filet d'huile d'olive sur la préparation
Ajouter un peu d'eau en la laissant couler le long du bord du plat
Cuire au four pendant environ 1 heure.

Pour découvrir une autre recette de Tropea cliquez ici

samedi 13 août 2016

Calabre - Scilla

Retour à lundi

mardi 12 avril 2016

Au planning aujourd'hui Scilla, une petite ville de pêcheurs. En route on passe devant plusieurs stands de fruits et légumes et nous nous arrêtons à celui-ci pour acheter une grande barquette de fraises d'une production locale. Nous les avons englouties dans la voiture en continuant notre chemin.

Scilla
Une partie des maisons situées sur le littoral, dont la roche constitue en partie les fondations, sont au contact direct de la mer.
Il Castello Ruffo
Scilla est connue pour sa pêche à l'espadon. 
Après avoir visité un peu la ville nous allons à la recherche d'un restaurant. Presque tous sont encore fermés car la saison touristique n'a pas encore commencé ici. D'ailleurs les habitants se plaignent que trop peu de touristes passent leurs vacances en Calabre, mal connue. Moi j'ai bien aimé cette région de l'Italie, ses stations balnéaires et son arrière pays. J'avais imaginé des terres arides, mais le contraire est vrai. Nous avons parcouru les petites routes de campagne traversant des champs bien verts et des oliveraies à perte de vue.

Nous finissons par trouver un restaurant ouvert au bord de la plage : La Grotta Azzurra. Presque toutes les tables sont occupées par des locaux, dont la plupart en costume cravate (par hasard pas sur mes photos). 

Le propriétaire du restaurant me fait immédiatement penser à Michou, à part la couleur de ses lunettes. Dans le couloir qui conduit aux toilettes je découvre des dizaines de photos de célébrités qui ont fréquenté ce restaurant. Je distingue même une photo avec quelques joueurs de foot néerlandais. Je ne me suis donc pas trompée beaucoup en comparant le propriétaire à Michou : il fréquente des VIP.

   

Couverts assez kitsch
Pour nous faire patienter on nous sert quelques beignets avec l'apéritif.
Dans la ville de la pêche à l'espadon, rien de plus normal que de commander de l'espadon.

Et en dessert pour moi un sorbet au citron.

Après le repas nous profitons de cette belle journée estivale, assises sur un banc au bord de la plage, en observant le montage de cette paillote de plage. On prépare la saison touristique, mais sans trop se presser. Plusieurs hommes s'y affairent dedans et autour en déplaçant un balai d'un mètre, faisant des aller retours sans but précis. C'est vrai qu'il fait très chaud. Nous n'avons vu qu'une seule personne travailler efficacement.   




La plage de Scilla avec au fond le château Ruffo
Pour rentrer à la maison nous décidons de reprendre les routes de campagne.
Le soir nous avons mangé un petit repas léger à l'appartement : salade d'oranges avec oignons de Tropea et olives. Et ensuite du parmesan au vinaigre balsamique.



Nous sommes déjà à l'avant veille de notre départ à notre grand regret.

jeudi 11 août 2016

Boles de picoulat - Boulettes de viande à la catalane d'Eliane Thibaut-Comelade

Je ne sais depuis combien de temps j'avais envie de préparer cette recette, une spécialité catalane, probablement la plus connue et la plus populaire. J'en ai mangé dans des restaurants, mais jusque là jamais fait à la maison. Mais enfin c'est chose faite. J'ai pris évidemment une recette d'Eliane Thibaut-Comelade, plus précisément j'en avais deux d'elle, l'une dans son livre La Cuisine Catalane et l'autre dans Gastronomie et Vins du Roussillon, mais qui ne diffèrent pas trop.

(Picolar veut dire hacher)

Ingrédients :

Pour les boulettes

200 g de viande de bœuf
500 g de chair à saucisse
6 gousses d'ail pilées
3 càs de farine
2 oeufs
1 càs de persil haché
huile d'olive ou saindoux

Pour la sauce

100 g de lard salé coupé en dés
(+ en option 50 g de jambon cru coupé en dés)
200 g d'olives vertes dénoyautées
2 càs d'huile d'olive
sel et poivre
1/2 càc de cannelle de poudre
une pincée de piment doux
petite écorce de "pebrot" (piment rouge piquant et sec)
1 oignon moyen haché
2 càs de coulis de tomates
(haricots blancs cuits)

Préparation :

Hacher très finement la viande, y mêler l'ail, le persil, les œufs
Saler et poivrer légèrement
Former avec la pâte des boulettes de la grosseur d'un œuf
Les rouler dans la farine
Dans un cocotte en fonte à large fond faire chauffer l'huile (ou le saindoux), faire fondre le lard
Dans cette graisse faire dorer les boulettes, les retirer
Faire blondir l'oignon, faire un roux blond avec la farine restante et le mouiller avec deux verres d'eau
Lorsque l'ébullition a repris, assaisonner de sel, poivre, cannelle, piment et tomate
Ajouter les olives, le jambon et les boulettes
La sauce doit arriver au niveau des boulettes (ajouter un peu d'eau s'il y a lieu)
couvrir et laisser mijoter 3/4 d'heure à 1 heure à couvert

La différence entre les 2 recettes c'est que dans l'une on parle d'huile d'olive ou saindoux et dans 1 recette on parle d'un ajout de jambon cru et dans l'autre non

En milieu rural on sert les boles souvent avec un "salpiquet de mongetes" ou haricots blancs en saupiquet
Au restaurant on me l'a toujours servi avec des haricots blancs, que j'ai donc ajoutés à la sauce

Avec ce plat assez relevé on conseille de boire un Côtes du Roussillon Villages.

mardi 9 août 2016

Fête de la Saint Jean à Canet en Roussillon 2016

S'il y a une fête traditionnelle qui perdure en pays catalan, c'est bien celle qui célèbre le passage du printemps à l'été. Le 24 juin c'est la Saint Jean et la veille on allume de grands feux de joie, le 23 étant la nuit la plus courte de l'année. Dans toutes les villes et les villages de Catalogne nord on allume un feu. C'est une tradition catalane ancestrale.
La fête est dédiée à la commémoration de Saint Jean Baptiste, patron de Perpignan.
Quelques jours auparavant on amène au Mont Canigou des fagots de sarments, des ceps, des bûches pour préparer un bûcher. Le brasier géant est allumé la nuit du 23 juin qui est le signal d'allumage des feux partout en terres catalanes. Il est allumé par la flamme d'une lampe à l'huile, maintenue constamment enflammée dans le Castillet de Perpignan, à l'intérieur de l'ancien musée des arts et traditions populaires où elle est d'ailleurs exposée tout le reste de l'année. La lampe a été elle-même allumée par le soleil, sous l'effet d'une loupe.
La fête est accompagnée des "ramallets", des bouquets composés d'herbes particulières cueillies le matin : des feuilles de noyers, des millepertuis, des immortelles et l'orpin, dotés d'un ruban "sang et or", les couleurs catalanes.
Ces bouquets sont accrochés aux portes des maisons pour attirer la chance et le bonheur dans la maison. 

A Canet en Roussillon l'allumage du feu de la Saint Jean a lieu au château vicomtal. Au départ de la Place Saint Jacques des lampions sont distribués gratuitement et la foule se dirige vers le château.

Le feu est allumé en tirant à l'arc un flambeau en direction des cagettes entassées. 

La fête continue avec un feu d'artifice et l'embrasement du château.




Mais la soirée n'est pas terminée. A la Place du village un DJ anime une soirée dansante à laquelle participent tous les habitants qui dansant sur les chansons de Claude François, Gilbert Montagné, The Village People, et bien d'autres encore, au pied de l'église Saint Jacques sous l'oeil vigilant d'un saint.


La coca (fougasse catalane) est distribuée gratuitement à tous les participants et les "ramallets" sont vendus pour la modique somme d'1 €. J'ai appris que des ateliers de confection de ramallets étaient organisés à la Place de la Loge à Perpignan le jour même. La date est déjà notée dans mon agenda pour l'année prochaine pour suivre l'initiation à la confection de ces bouquets.

Ramallet
Pour 1 € j'ai acquis une année de bonheur car j'ai bien sûr accroché le mien à ma porte d'entrée et il y restera jusqu'à l'année prochaine !