Jeudi matin 12 mai 2016
De la fenêtre de ma chambre d'hôtel (à gauche sur la photo) j'aperçois cette petite chapelle que j'ai visitée le matin avant notre départ pour les Météores.
Et encore une autre chapelle juste à côté qui date de 2008 :
Nous partons en bus vers les monastères des Météores qui trônent sur de grandes colonnes de roche noir. Ce site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Quand je vois le Monastère Varlaam je me demande comment on va y arriver jusqu'en haut.
Le Monastère Varlaam |
Ici on peut voir une petite vidéo des Météores prise du ciel. Ces monastères représentaient un refuge pour les moines lors du déclin de l'Empire byzantin, à la fin du XIVe siècle. Aujourd'hui la plupart de ces monastères sont en ruine ou ont tout simplement disparu. Il n'en reste plus que 6 qui fonctionnent encore et nous en avons visité 2 : Saint-Stéphane et Varlaam.
Notre première visite sera au Monastère de Saint-Stéphane qui est habité par une communauté religieuse féminine.
Notre première visite sera au Monastère de Saint-Stéphane qui est habité par une communauté religieuse féminine.
Monastère Saint-Stéphane |
Je me suis inquiétée pour rien, du parking nous n'avions que quelques marches à monter. Notre guide nous avait déjà prévenus que les femmes ne pouvaient pas entrer en pantalon, mais on n'avait pas de soucis à nous faire, car sur place des jupes étaient disponibles.
Toutes en jupettes ! |
Mais ce qu'elle n'avait pas encore dit c'est qu'il était interdit de prendre les religieuses en photo. Je me suis donc fait rappeler sévèrement à l'ordre par la dame au guichet.
Nous n'avons pu visiter qu'une partie du monastère et à l'intérieur de l'église il était interdit de faire des photos.
Talanton |
Pour tous les appels, que ce soit pour la prière, pour les repas, ou autres, les monastères utilisent le talanton, cette lourde planche de bois frappée du marteau selon des rythmes codés. Comme Noé qui, exécutant l’ordre de Dieu, frappa une planche de bois pour donner aux animaux le signal d’entrer dans l’arche pour échapper au déluge, de même le son émis par cette planche signale l’heure du service sacré afin que le fidèle entre dans la “Nouvelle Arche Sainte”, l’église du Christ, et soit sauvé du déluge du péché.
Oups ! Par hasard une religieuse sur la photo |
Tous les bâtiments sont très bien entretenus et donnent l'impression d'être construits récemment.
Nous partons ensuite visiter le monastère Varlaam, à droite en haut sur le rocher :
L'accès de Varlaam était un peu plus difficile, mais en montant l'escalier à son propre rythme c'était tout à fait faisable, même pour moi.
Ici il était également interdit de faire des photos à l'intérieur de l'église, mais voici en vidéo un petit aperçu des fresques et icônes.
Le monastère était en travaux lors de notre visite.
Le monastère était en travaux lors de notre visite.
En Grèce, l’Eglise, bien qu’autonome, n’est pas séparée de l’Etat. Les personnages les plus importants de l’Etat doivent prêter serment devant l’archevêque ou son représentant. Les prêtres sont des fonctionnaires d’Etat en longues barbes et soutanes noires. Près de 80% des Grecs se déclarent encore chrétiens orthodoxes. L'enseignement religieux est obligatoire dans les programmes scolaires. Les popes (prêtres) peuvent se marier et fonder une famille.
Inspection des travaux |
Les marchandises sont remontées par un monte-charge.
En bas on distingue quelques ruches où les moines produisent du miel. La Grèce produit chaque année 12.000 tonnes de miel.
Et ils ont également leur jardin potager.
Il existe également un petit téléphérique pour le transport des personnes. Je suppose que des personnes handicapées peuvent l'emprunter pour visiter le monastère (à vérifier).
Monastère Saint-Nicolas |
Saint-Nicolas est le plus petit monastère des Météores et est habité par un seul moine.
Le déjeuner de midi était composé d'une aubergine farcie,
de la traditionnelle salade grecque,
d'une brochette de viande accompagnée de pommes de terre,
et d'une pâtisserie bien sûr.
Nous reprenons la route pour Athènes, ou nous assisterons le soir à un dîner spectacle dans le quartier Plaka.
Sur des longs trajets on fait toujours une halte et cette fois-ci la guide attire mon attention sur une glace typiquement grecque, kaimaki au mastic de Chios que j'ai évidemment goûtée. Sa texture est différente des glaces traditionnelles et rappelle un peu le chewing gum qu'on fabrique aussi avec cette matière. Ce mastic fait partie du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco.
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Bonsoir Clementine
RépondreSupprimerMerci pour ce petit moment plein de bon souvenirs.
Amitiés
René Roudieres
Bravo une fois de plus Clémentine . Bonne soirée et à + . MICHEL .
RépondreSupprimerBonjour Clémentine,
RépondreSupprimerEncore un grand merci
On vous embrasse
Serge Alberny
Merci ; jean-louis et Rosy
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