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mercredi 3 février 2016

Naples 2015 - Decumano Inferiore et Maggiore

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Mercredi 23 septembre 2015 journée

Aujourd'hui nous visitons la ville en compagnie de notre jeune guide Laura Cesarini, historienne de l'art.




Pas loin de notre hôtel se trouve un des immeubles de la période fasciste dont Naples est riche : La Regieposte.

Obelisco dell'Immacolata


Chiesa del Gesù Nuovo
Je n'ai pas l'habitude de donner ici la description des églises que nous avons visitées, je ne suis pas historienne de l'art, et ce n'est pas l'objet de mon blog. Vous trouverez facilement sur internet toutes les informations utiles sur les monuments. 




Je regarde autour de moi pour voir si j'ai la chance de trouver des oeuvres de l'artiste français Žilda à Naples, mais je tombe sur des graffitis d'autres artistes. 
Quand j'ai interrogé notre guide elle m'a annoncé qu'elle connaissait les oeuvres de Žilda et elle croyait se souvenir qu'il y en ait une à Santa Chiara, où nous nous rendons. 
Et voilà j'ai la surprise de découvrir un endroit que j'ai reconnu tout de suite à Santa Chiara (voir mon article sur Santa Chiara de 2014) : le mur et l'arbre où Žilda avait apposé dans le passé un de ses dessins. Lors de notre visite le dessin avait hélas déjà disparu.

Mais ci-dessous l'oeuvre de cet artiste français à Santa Chiara avant qu'elle ait disparu par la pluie et le vent. 



C'est un artiste qui dessine sur du papier répliquant les grandes oeuvres classiques pour donner à ces lieux une nouvelle âme, une nouvelle émotion...
Une des villes où il a affiché beaucoup de ses dessins est Naples. Il ne s'agit donc pas de graffitis. Avec par conséquent l'inconvénient (d'après moi) d'une vie éphémère de ses oeuvres. Quand je lui ai posé la question si cela ne le frustrait pas voici ce qu'il m'a répondu : 

Ciao Clémentine,
merci pour ton enthousiasme. tu m'excuseras, je ne suis pas en mesure de te dire précisément quelles peintures peuvent bien résister au temps et à l'hiver napolitain... je peux te dire que "Meditation" dans l'église de la Scorziata existe toujours mais n'est plus "observable" depuis les grilles depuis qu'une haute plaque de métal bouche l'entrée.non, aucune "frustrations" concernant la vie très brève de mes installations. ce qui compte pour moi, c'est qu'elles puissent prolonger leur existence dans le souvenir et l'imaginaire des gens.mais d'ici l'automne je retournerai à Naples avec de nouveaux travaux...pour l'heure, je retrouve ma Bretagne natale ;)voilà, j'espère avoir répondu à tes questions.bonne journée à toi.Žilda

Si cet artiste vous intrigue alors regardez ce reportage diffusé sur Arte :



Ou ci-dessous celui sur ses peintures à Rome représentant des images des films de Pasolini.
Je n'ai pas eu la chance d'en voir "en vrai" ni à Rome ni à Naples.



Depuis quelques mois son livre est en vente à la Fnac.

Nous partons visiter il Palazzo Venezia, et notamment ses jardins. Une de nos co-voyageuses nous fait le plaisir de jouer un morceau de piano.

Dans ce jardin paisible du Palazzo Venezia on ne se croirait pas au centre historique bruyant de Naples.



Nous continuons notre balade jusqu'au Largo Corpo di Napoli où se trouve la statue Dio Nilo.
Dio Nilo
Cette statue a beaucoup voyagé et perdu sa tête à plusieurs reprises.
Ainsi, au 15ème siècle, en l'absence de la tête qui avait disparu, on la pris pour un personnage féminin, allaitant des putti (petits enfants), symbole de la ville nourricière : de là provient l'appellation "Corpo di Napoli" - Corps de Naples -, également donnée parfois à la statue et à la petite place où elle est aujourd'hui située.
Ces perruches sont capables de tirer les numéros gagnants du loto ! En échange d'une cigarette ce jeune homme demande à ses oiseaux de me donner les bons numéros. Sauf que je n'ai pas joué.

Nous avons bien sûr fait un tour dans la rue des crèches, la Via Gregorio Armeno, mais j'en ai déjà parlé l'année dernière ici.
Chiachierare davanti alla bottega 
Laura nous amène à l'église la plus étrange de Naples que nous n'avons pas pu visiter malheureusement à cause des travaux en cours : la Chiesa di Santa Maria delle Anime del Purgatorio ad Arco dans la Via dei Tribunali. La construction de cette église a été financée par la noblesse de Naples à l'attention des morts, en particulier ceux fauchés par les épidémies de peste qui n'ont pas pu avoir une sépulture chrétienne et dont les âmes demeurent donc au purgatoire.

Le plus étonnant et remarquable est le sous-sol de l'église, où se pratique encore le fameux culte des âmes au purgatoire, rite populaire fortement ancré à Naples. Ici, les crânes sont vénérés : placés dans de confortables niches, parfois sur des oreillers, les Napolitains attendent qu'ils produisent leurs miracles. Les âmes des morts en attente du paradis dans la tradition napolitaine affectent l'existence et sont considérées comme des êtres bienveillants qu'il faut honorer et respecter et vers lesquels on se tourne pour demander de l'aide ou une faveur.
Le crâne de Lucia est en particulier réputé pour intercéder en faveur d'un mariage ou d'une naissance.


Photo du crâne de Lucia trouvée sur internet
Si un jour je retourne à Naples je visiterai sans faute le sous-sol de cette église.

Nous poursuivons notre balade avec la visite du Duomo di Napoli qu'on appelle aussi Duomo San Gennaro, le patron de la ville de Naples. Dans cette cathédrale chaque année lors de la fête du patron des Napolitains un miracle se produit : le sang de San Gennaro contenu dans un reliquaire se liquéfie ! En 2015 le sang ne s’est liquéfié qu'à moitié en présence du Pape François. « Il semble que le saint ne nous aime qu’à moitié », a toutefois plaisanté le Pape, avec son sens de l’humour habituel.

Duomo San Gennaro
Il est temps de revenir à des choses moins miraculeuses, quoique ... Nous déjeunons à l'antica trattoria Da Carmine dans la Via dei Tribunali. J'ai commandé des spaghetti alle vongole et pour moi c'est quand-même un petit miracle comment les italiens arrivent à préparer des merveilles avec si peu d'ingrédients. Pour moi la cuisine italienne est une des meilleures du monde avec la cuisine française et chinoise.


Notre balade guidée de la matinée est terminée, mais une sortie spéciale attend Claudine et moi avec une dame que nous avions rencontrée en Italie en 2014.

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6 commentaires:

  1. Merci Clémentine .
    C'est toujours aussi agréable à regarder et à lire tes chroniques.Bonne journée et au plaisir . MICHEL DELEMME .

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  2. Magnifique reportage, à quand le prochain voyage... Je m'y invite.
    Merci Clementine.
    Nassima

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  3. Bonjour
    Auriez-vous svp les coordonnées de Laura Cesarini. Je dois me rendre à Naples en septembre prochain.
    Cordialement
    Lionel

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    Réponses
    1. Voici son adresse e mail :

      cesarini_laura09@libero.it

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