2 Jours en Provence et en Camargue - Le Moulin de Daudet

Mardi 26 septembre 2023

Les Amis du Pays Catalan ont organisé en septembre un séjour de 2 jours en Provence et en Camargue avec un programme très riche en visites. Pour limiter le coût l'association a pris soin de chercher des formules qui privilégient la richesse des visites et qui limitent les frais d'hébergement et de repas. Vous allez découvrir sur mon blog tous les endroits visités, les repas, l'hébergement et je vous laisse devenir le prix de la sortie...

Nous nous arrêtons d'abord pour une visite guidée au Moulin à Fontvieille qu'on appelle de nos jours Le Moulin d'Alphonse Daudet, même s'il n'en a pas été le propriétaire. Lors de ses séjours à Fontvieille, Daudet rencontra bon nombre d'habitants dont certains deviendront, avec l'aide des histoires qu'on lui racontait durant les veillées au château de Montauban, les personnages de ses contes.

Il vint régulièrement à Fontvieille durant 30 années. 

Il fait du château de Montauban son lieu de villégiature favori, où il peut profiter du calme et de la tranquillité. Ici, il peut « se reprendre à la nature et se guérir de Paris et de ses fièvres ». 

  

La salle située au sous-sol du moulin est le lieu d'une exposition permanente sur Alphonse Daudet.

Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal "L'Événement" les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du révérend père Gaucher.

Les noms des vents sont inscrits sur le mur

L'ensemble de la toiture, supportant également les ailes, d'une envergure de six mètres, est orientable, en fonction des vents dominants, à l'aide du « Tourne-au-Vent » présent au premier étage.

Le hibou du moulin

Quelqu’un de très étonné aussi, en me voyant, c’est le locataire du premier, un vieux hibou sinistre, à tête de penseur, qui habite le moulin depuis plus de vingt ans. Je l’ai trouvé dans la chambre du haut, immobile et droit sur l’arbre de couche, au milieu des plâtras, des tuiles tombées. Il m’a regardé un moment avec un œil rond, puis, tout effaré de ne pas me reconnaître, il s’est mis à faire: «Hou! hou!» et à secouer péniblement ses ailes grises de poussière — ces diables de penseurs! ça ne se brosse jamais… N’importe! tel qu’il est, avec ses yeux clignotants et sa mine renfrognée, ce locataire silencieux me plaît encore mieux qu’un autre, et je me suis empressé de lui renouveler son bail!

Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin

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