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mardi 23 octobre 2018

Vietnam : Balade à Hanoï (1)


Mardi matin 18 septembre 2018

Oublié les soucis de visa ! Aujourd'hui nous allons découvrir Hanoï. Tout un programme ! Mais avant d'attaquer notre balade à Hanoï un bon petit déjeuner. C'est un régal le choix de fruits qu'on nous propose dans tous les hôtels. Et ici même deux fromages hollandais : l'Edam et le Gouda. Bon, ils ne me manquaient pas vraiment et je n'en ai pas mangé.

Tous les hôtels vous proposent au petit déjeuner des omelettes préparées avec les ingrédients de votre choix. J'en ai presque toujours commandé. Je suis plus salée que sucrée.
Voilà, nous sortons de l'hôtel et tout de suite à côté de l'hôtel se trouve le premier "restaurant" street food que je découvre. Je verrai dans les minutes qui suivent que ce type d'établissement se trouve partout, dans toutes les rues de la ville, au bord de routes, sous les ponts ... Les locaux s'y arrêtent le matin en se rendant au travail, mais également à n'importe quelle heure de la journée. On y mange bien pour quelques dongs. Ces établissements sont presque toujours gérés par des femmes. 
Au sujet des dongs. Pendant quelques jours j'ai été millionnaire au Vietnam. J'ai possédé 3 millions de dongs ! Cela ne représente que 111 € ! J'ai mis du temps à me familiariser avec les dongs. Un repas au restaurant m'a coûté 30.000 dongs, soit 1 € 12 !

Il est encore de bonne heure et les températures sont tout à fait agréables à 9 heures du matin. J'avais lu que le mois de septembre était le mois des pluies et des typhons, ce qui expliquait les tarifs avantageux du séjour. Tous les jours je sortais avec dans mon sac mon petit parapluie et mon kway acheté exprès pour ce voyage. Vous me croirez ou pas, nous n'avons eu la pluie que quelques fois la nuit (enfin ce sont mes co-voyageurs qui me l'ont dit, car moi la nuit je dors et je n'entends rien) ou bien il pleuvait pendant qu'on se trouvait à l'intérieur, au musée ou au restaurant. Rarement on a eu quelques petites gouttes chaudes pendant nos balades, mais je dirais que c'était même agréable et je n'ai jamais sorti mon parapluie et encore moins mon kway. Avec la chaleur qu'il y fait dans la journée, je ne m'imagine pas vêtue d'un kway ! La cocotte minute sous le kway !

Quand je dis que le prix du voyage était très avantageux, je n'exagère pas. Compris dans le prix : L'aller retour en avion, les nuitées d'hôtels (7), petits déjeuners et la plupart des repas, train de nuit de Hanoi à Danang (770 km) et le vol Danang vers Saigon (860 km), plusieurs excursions et visites, un guide tous les jours à notre disposition coûtait aussi cher qu'un simple billet d'avion aller retour avec Air France. Donc même si ce n'était pas toujours parfait, je trouve qu'on en a eu largement pour notre argent !

Je vous donne un aperçu de mes photos un peu en vrac : les personnes dans la rue, les commerces, les street foods, il ne manque que le bruit des claxons des scooters et des mobylettes. Je vous laisse découvrir.

Les petites bananes sont excellentes, mêmes les vertes.

Partout du street food

poisson ...

 noix de coco ...

bananes ...

Une terrasse au premier étage : j'ai vu partout le linge toujours étendu sur des cintres (pas de pinces à linge au Vietnam ?) et ici une cuvette wc abandonnée.


Toutes sortes de fruits
Une profusion de fruits et légumes étalés devant les commerces dans la rue. Un plaisir pour les jeux. Partout où nous sommes allés, les fruits étaient toujours présents à tous les repas et dans notre chambre d'hôtel à côté des bouteilles d'eau mises gratuitement à notre disposition. Et les bouteilles d'eau j'en ai consommées ! En plus on nous en distribuait à volonté dans le bus qui nous promenait partout. 
Légumes ...

Plein de légumes que je ne connais pas, mais je sens que je vais m'attacher à les étudier de près. (J'ai découvert à Perpignan une épicerie vietnamienne qui vend un large choix de légumes frais ! Bientôt des recettes vietnamiennes sur mon blog).



J'ai remarqué que les fleuristes vendent des bouquets de fleurs de dimensions énormes. Quand j'ai demandé à notre guide si ces bouquets sont chers et à la portée de tout le monde, il m'a simplement répondu qu'un vietnamien amoureux est capable d'offrir ces énormes bouquets à la personne convoitée.
J'ai pris quelques photos du bus, pas toujours très réussies, mais parfois cela valait quand-même la peine. Souvent les enseignes sont écrites en français, mais la population parle de moins en moins le français. Avec l'anglais on a plus de chance de se faire comprendre.
Nous sommes dans un pays communiste

Un street food au bord de la route. Photo prise du bus
Nous nous sommes rendus au Musée d'Ethnographie du Vietnam, auquel je consacrerai un article spécial. Après le musée nous déjeunons au restaurant Anh Hoa. On devait y déguster une spécialité vietnamienne : le Cha ca. Je ne dis pas qu'on y a mal mangé, mais cette fameuse spécialité vietnamienne n'a pas été servie comme veut la tradition.

Une soupe en entrée

Rien à dire sur les nems et les rouleaux de printemps

Cha ca tel qu'il nous a été servi

Voilà comment le cha ca doit être servi et tel qu'il nous a été annoncé dans le programme
Alors si je reprends la description du repas Cha ca qui nous a été communiquée par l'agence, on constate que la présentation dans ce restaurant ne correspond pas à la description. Normalement on sert ce poisson dans une poêle sur réchaud sur la table et chacun se prépare son mélange avec des vermicelles, les herbes, etc.
Cha ca
Que signifie Cha ca : Les serveurs apportent un bol contenant des arachides
Le bol d'arachides pour 6 personnes ...

et un autre garni d'herbes aromatiques, parmi lesquelles de l'aneth et de la ciboulette. Puis ils posent sur la table un poêlon rempli de ca loc, un poisson de rivière charnu qui a mariné dans de la sauce de poisson et du curcuma avant d'être frit. On ajoute les herbes et les cacahuètes en remuant de temps en temps le mélange, qui continue à frémir.
On déguste souvent le Cha ca avec du mam ruoc, une pâte de crevettes très relevée. Les habitués demandent parfois un condiment spécial, le cà cuông (extrait de la glande à secrétion odoriférante d'un coléoptère  c'est un liquide au goût fruité et piquant que l'on utilise avec parcimonie, goutte à goutte.) Ce dernier ingrédient ne m'a pas vraiment manqué, mais s'il avait été servi à table je l'aurais bien dégusté pour ne pas mourir idiot, comme on dit.
Accompagné de vermicelles de riz froids, le Cha ca est une introduction sensuelle au Vietnam, où chaque convive est invité à mettre du sien en personnalisant ce qu'il mange.

Disons qu'on nous a servi une version pour touriste de ce plat qui n'avait rien de sensuel, ce qui m'a déçu. 









Dans l'ensemble le repas n'était pas mauvais, mais le Cha ca qu'on nous a servi ne correspondait pas du tout à ce qu'on nous avait annoncé dans le descriptif du voyage. Mauvais point pour Lidl et pour le Tour Operator "Visiteurs".

2 commentaires:

  1. Bravo, Clémentine, tes photos sont très réussies et nous font saliver. Jocelyne

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    Réponses
    1. Merci Jocelyne !
      Ce sont de bons souvenirs de vacances. Bientôt je vais me lander dans la cuisine vietnamienne. J'ai acheté un livre de cuisine de streetfood là bas.

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