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mercredi 22 juin 2011

Les moyens de transport à Cuba

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Pour vous mettre dans l'ambiance écoutez la musique en lisant l'article :



A Cuba relativement peu de personnes possèdent une voiture. Celles qu'on voit circuler sont principalement les voitures datant des années 50 avant la révolution, les belles américaines. Depuis l'embargo, plus de possibilité d'acheter des voitures venant du continent américain. Seules voitures importées les Ladas et Moskwitch. Ils les bichonnent tellement qu'on pourrait croire parfois qu'elles sont neuves. Beaucoup de ces voitures sont d'authentiques pièces de collection. Fidel Castro a décidé quelles sont interdites d'exportation.





Un riche avec 2 voitures. Il aime le vert paraît-il, la peinture a servi pour la voiture et le portail




Il existe du transport en commun, mais les bus sont souvent archi bondés, alors certains s'inventent chauffeur de taxi en concurrence avec les vrais taxis.




Et encore un taxi ...




Et voici un taxi officiel
Puis d'autres taxis...



J'ai vu circuler des bus hollandais et chinois de je ne sais quelle époque!


Quand on regarde bien on peut voir que le bus est bondé

Si on ne peut pas se payer un taxi et le bus est plein  il reste quand même d'autres transports en commun:






Et la ceinture de sécurité?


Moins polluant

Comme avec la SNCF, on peut amener une poussette


Ou alors d'autres moyens de transport:
Fabrication maison?




Âne à louer


On voit souvent les gens bricoler leur voiture et des voitures en panne au bord de la route. Les Cubains sont très débrouillards et si les pièces détachées n'existent pas ils les fabriquent eux-mêmes.







Et même à Cuba il y a des cowboys, mais sans vaches. Je pense que leur cheval est juste un moyen de transport. Quand ils traversent les villages avec leur allure fière ils vous regardent de haut.

Pour se rendre au travail les Cubains font souvent du stop, ils n'ont pas le choix s'ils ne possèdent pas de moyen de transport et si le bus est bondé et le camion ne peut plus les prendre. A l'entrée des villages des dizaines de personnes lèvent le pouce en espérant être pris. Nous avons pris plusieurs fois des auto stoppeurs, ce qui nous a permis de discuter avec la population locale. Un jour nous avons pris une jeune femme, suivie par un homme en uniforme (police?). Pendant le trajet aucun des deux n'a ouvert la bouche, mais dès que l'homme est descendu la jeune femme a commencé à parler. Nous avons compris plus tard que les Cubains se méfient de tout le monde et n'osent pas critiquer leur pays, ils risquent d'être emprisonnés. Ils n'ont pas trop le droit de fréquenter les touristes, cela pourrait leur donner des mauvaises idées. La jeune femme possédait un téléphone portable et nous a montré une photo de sa fille. Elle rêvait de partir à Miami avec sa fille et de l'amener un jour à Disneyland.
Depuis l'arrivée au pouvoir de Raul les téléphones portables sont autorisés et depuis peu l'interdiction d'avoir un ordinateur est levée, mais peu de Cubains ont les moyens de se l'offrir. Il existe des cybercafés, mais le tarif est cher et la connexion est très lente. Il semblerait que la connexion soit surveillée et si on consulte des sites sensibles, on reçoit un message que l'accès est refusé pour sécurité d'état.
Cybercafé à Trinidad
La télévision ne diffuse pas les chaînes étrangères. Exercer un petit commerce est également autorisé depuis peu : j'ai vu un homme installé dans la rue avec juste une chaise et une petite table qui remplissait des briquets jetables et espérait gagner un peu d'argent avec ce commerce. Il y a beaucoup de pauvreté et nous avons été interpellées dans la rue pour un stylo à bille, une savonnette. A Trinidad quand ma sœur a commencé à donner un stylo à bille à un enfant, des femmes sont sorties de je ne sais où pour réclamer des stylos. Elles n'ont pas lâché ma sœur et nous ont suivies dans toutes les rues.

A suivre ici ...


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